Programme Sport Santé Mulhouse

Développer les pouvoirs d’agir et la littératie physique en prenant appui sur les trajectoires biographiques : quels effets du dispositif Sport Santé à Mulhouse ? (2021)

Coordination scientifique :

  • Sandrine Knobé et Gilles Vieille Marchiset

 

Équipe Sport et sciences sociales :

  • Pauline Blanc
  • Sandrine Knobé
  • Lisa Lefevre
  • Christelle Marsault
  • Tony Orival
  • Jean Saint Martin
  • Christophe Schnitzler
  • Gilles Vieille Marchiset

 

Financements :

  • Agence régionale de santé Grand-Est
  • Ville de Mulhouse

 

Présentation :

La littérature scientifique récente sur l’activité physique et la santé insiste sur les effets bénéfiques à des degrés divers améliorant la qualité de vie des personnes (Inserm, 2020). Les modalités de pratique physique (intensité, durée, fréquence, pédagogies, envionnements favorables) se précisent pour optimiser les effets et accompagner au mieux les malades dans une optique de santé globale. Les déterminants sociologiques restent peu convoqués dans les études internationales, notamment les trajectoires sociales des personnes (Knobé, 2020). Au-delà des modes de gouvernement normatif des corps, aujoud’hui territorialisés (Honta, Basson, Le Noé, 2018), la question de l’appropriation active par les usagers a été peu explorée (Knobé, Gasparini, 2014 ; www.apsapa.eu, Vieille Marchiset, 2019) et mérite d’être davantage investie en soulignant les « pouvoirs d’agir » des femmes et des hommes inclus dans un dispositif de « sport-santé » sur un territoire donné : Mulhouse.

L’objectif de la recherche collaborative, impliquant les usagers, les intervenants, les coordinateurs, et les chercheurs, est d’expliciter le processus d’incorporation des styles de vie actifs (voire sportifs) tout au long des trajectoires biographiques des personnes inclues. Plus précisément il s’agit d’explorer les formes de littératie physique[1] inculquée (les appétences et les compétences en matière de gestion de vie physique tout au long de la vie) en lien avec les environnements sociaux (entourage, famille, travail) et politique (animation, équipements, transports). Il s’agit donc de questionner les bénéficiaires, en articulant diachronie et synchronie, pour identifier les contraintes vécues et les ressources perçues et/ou mobilisées tout au long de la vie, favorables ou non à la pratique régulière et raisonnée d’activités physiques et/ou sportives dans une optique de santé globale.



[1] Australian physical litteracy standard, www.sportaus.gov.aus